Migration de l'encre ou du vernis et contact alimentaires sont incompatibles. Des normes strictes et chiffrées encadrent des valeurs qui ne laissent pas la place aux approximations.
Qu'elles soient à migration réduite, faible, ou autre qualificatif encourageant, ces formulations ne sont qu'une adaptation des encres traditionnelles dans lesquelles on trouve entre 8 à 12% de
photo-initiateurs. Même si l'évidence démontre que c'est un consommable optimisé, il ne peut constituer à lui seul une solution exhaustive.
En atmosphère "air ambiant", l'oxygène fait barrage au rayonnement UV se qui rend incomplète la polymérisation. Il faut donc éliminer ce 1er facteur avant tout : l'oxygène !
C'est donc en enfermant le module dans une chambre d'inertage où l'oxygène est remplacé par de l'azote (gaz inerte, 76% de l'air respiré) que l'on va obtenir une réticulation optimale, avec des résultats de migrations inférieurs ou égaux à 10 particules par million (ppm) , ce qui correspond aux exigences les plus avancées des normes alimentaires.
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